Envois

Envois : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h00 à 11h45

Quand j’ai commencé à écrire cette chronique, j’avais un gros rhume et il neigeait, c’était il y a quelques semaines déjà… et heu…comment dire… entre temps, je me suis laissée distraire (par une libellule surement). Aujourd’hui, mon rhume est passé, le soleil brille et je me décide enfin à terminer et publier cette chronique à propos de Sœurs de cœur de Salla Simukka. Un roman jeunesse relativement court qui évoque Alice au Pays des Merveilles et la Reine des neiges, dans une ambiance douce et contemplative.

Sœurs de cœur de Salla Simukka

Infos pratiques

Auteure : Salla Simukka
Parution française : janvier 2019
Éditions : Hachette
Pages : 176

Quatrième de couverture

Un étrange hiver s’est abattu sur la ville. Peu à peu, le froid glace le cœur des hommes. Et seule Alice semble s’en rendre compte.
Mais une simple libellule va tout changer. Intriguée par ses ailes couleur de l’arc-en-ciel, Alice la suit, tombe… et n’arrête plus de tomber.
Elle se réveille dans un endroit merveilleux : le pays des sœurs.
C’est là qu’elle rencontre Océane, sa future meilleure amie. Ensemble, elles découvrent des créatures enchantées. Ensemble, elles partent à la recherche d’histoires oubliées. Et ensemble, elles devront affronter la reine Lili, qui veut ensevelir le monde sous un hiver éternel…

Mon avis

Des fleurs qui chantent, des animaux qui parlent, des portes et des serrures, des mots inventés et une Alice qui tombe, tombe, tombe dans un autre monde, voilà autant de références qui rappellent Alice au Pays des Merveilles, le célèbre roman de Lewis Carroll. Si l’adaptation de Disney me faisait un peu flipper quand j’étais enfant, j’ai beaucoup aimé étudier l’histoire originale au cours de mon master. Le roman Sœurs de cœur ne m’a pas autant enthousiasmée que le fameux texte de Lewis Carroll, et en même temps, j’ai trouvé ce petit texte sur l’amitié aux allures de contes plutôt mignon et poétique.

Pour commencer (par le positif), j’ai bien aimé les descriptions travaillées et imagées qui rendent l’atmosphère du texte douce et poétique : ça fait du bien un peu de guimauve de temps en temps, dans ce monde de brutes ^_^. L’histoire se déroule en hiver et au moment où j’ai lu ce livre, on était en plein dedans. C’est un sympathique roman de saison, qu’on est content de pouvoir découvrir sous un plaid bien chaud si possible.

Alice et Océane, les personnages principaux, sont deux fillettes de 11 ans qui se rencontrent dans un autre monde empli de merveilles, se lient d’amitié et se rendent compte qu’elles ont une importante mission à accomplir ensemble.

J’ai trouvé qu’Alice et Océane se ressemblaient beaucoup et qu’il était difficile de les différencier. J’imagine que c’est pour illustrer l’adage « qui se ressemble s’assemble » (à moins que les opposés s’attirent, je ne sais plus à force ^_^). Je pense que ce roman sur l’amitié s’adresse plutôt à un public jeune (primaire, début collège) et, peut-être parce que je ne fais plus partie de ce public — à quelques (dizaines) d’années près — , j’ai eu du mal à m’identifier aux personnages.

Par ailleurs, ça manquait un peu de suspense à mon goût. Les péripéties s’enchaînent de façon linéaires et un peu trop facilement. 

En résumé

💙 Les descriptions travaillées et imagées
💙 Univers doux et poétique ponctué de métaphores et de merveilleux
❌ Difficile de différencier les deux fillettes et de m’identifier à elles
❌ Pas beaucoup de dialogues, ni de suspense

➡ Une lecture contemplative à propos de l’amitié qui s’adresse plutôt à un public jeune.

Extrait

Océane rit, et c’était pour Alice le son le plus agréable au monde. Il s’agissait toujours d’un éclat inattendu qui commençait à plein régime. Comme une bouteille de limonade qu’on a longuement secouée avant de l’ouvrir. Son rire jaillissait à toute vitesse, très haut, il pétillait, éclaboussait. Alice n’avait jamais vu ou entendu rire ainsi, d’une façon aussi contagieuse. Mais le mieux, dans le rire d’Océane, c’était qu’il était encore plus agréable à entendre lorsqu’il se mélangeait à celui d’Alice. Leurs rires étaient complémentaires, comme les fraises et les framboises.

Bonne journée à vous et à bientôt pour la prochaine chronique, à moins que je ne me laisse distraire par un papillon…

Articles recommandés

8 commentaires

    1. Mdr carrément. Entre les papillons, les oiseaux et les p’tites fleurs qui poussent partout… Je suis mal barrée. En plus au printemps, je vais faire une rencontre magique qui va à mon avis me détourner un moment de la lecture ^^

      1. Mhhm une rencontre magique … me dis pas que tu vas à la séance de dédicasse pour « Oubliettes et Saperlipopettes » de Gilderoy Lockhart ? 😮 🤣

      2. Mdr non c’est carrément mieux que ça. J’attends une petite fille et la naissance est prévue pour début mai. 😍

      3. Oh oh ohhh effectivement ça c’est de la bonne nouvelle printanière !
        (Tellement bonne, que Gilderoy envisage d’annuler sa séance de dédicaces 😉 )

Laisser un commentaire

error: Contenu protégé, vous n'être pas autorisé à le copier !

En savoir plus sur Madame Soucolline

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading